Nous partons avec le soleil et un superbe panorama sur la vallée, après un au revoir chalereux avec Hasham, notre super hôte (qui nous à offert deux cuillères faites en noix de coco, simplement car on lui avait demandé la veille pendant le repas où il était possible d'en trouver).
Il est toujours compliqué de prévoir l'efficacité des transports cinghalais, et nous partons en sachant seulement qu'un bus pour le park d'Uda Walawé part toutes les 20/30mn et que l'on doit faire un changement à Pelmadulla. On rate un premier bus à cause d'un tuk-tuk man qui nous tape inutilement la causette... Heureusement, une dizaine de minutes plus tard, observés par une paire d'habitants/conducteurs de tuk-tuk, nous parvenons à grimper dans un bus par la porte arrière alors que le véhicule était encore en marche. Nous trouvons une place assise, avec même un siège libre à côté de moi pour la moitié du trajet, jusqu'à ce qu'un moustachu corpulent n'y prenne place... L'escale à Pelmadulla dure juste le temps de trouver des toilettes (probablement le top 3 des WC les plus doûteux du séjour), d'acheter des biscuits et hop, on est déjà à bord du deuxième bus direction Embillipitiya. Ce bus est juste COLLECTOR: rideau bordeaux à franges et pompons, sièges en cuir bleus matelassés et musique kitch à fond dans les haut-parleurs!
Comme nous le craignions, l'hôtel s'avère être un gros spot à touristes désireux de tenter l'expérience d'un safari. Le Kottawatta Village est un regroupement de dix petites maisons individuelles avec restauration 24/24, climatisation et lit spécial honeymoon (nous a-t-on dit)... On se la coule douce tout l'après-midi car de toute façon, il n'y a pas plus à faire dans ce complexe aseptisé loin de tout. On bouquine, on s'affronte aux cartes, au quizz, et on attend 1h pour avoir de banals macaronis cheese et un banana split... On traine aussi le matin après une bonne nuit bien reposante car Mr. Safari vient nous chercher sur les coups de 11h.
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