Day 14 - Unawatuna / Negombo Airport



Notre dernière journée s’annonce calme et longue. Nous flânons entre plage et boutiques pour vider le stock de roupies : thé en tout genre, magnifique collier et quelques autres bricoles. Il ne fait pas grand beau, mais l’air est doux et l’eau toujours aussi chaude. Nous nous offrons le luxe d’un bon dernier repas au King Fisher Restaurant et retentons aussi l’expérience des bananas friters. Bien que celles-ci ressemblent plus à des beignets à la banane, nous finissons nos assiettes avec grand plaisir. Le poisson grillé est quant a lui toujours aussi excellent.

Romain me fait le plaisir de m’accompagner pour mon dernier (et son premier) bain dans l’Océan Indien. Les vagues sont immenses car le vent s’est entre temps levé. Vers 17h, nous retournons à notre chambre, rangeons notre grand bazar et refaisons nos sacs pour la dernière fois. Ce n’est pas si évident que ça de tout caser mais on y parvient ! Nous ressortons dans la ville pour manger au fameux Roti Shop. Petite déception de constater que les rotis tant attendus ne sont en fait que crêpes ! Mais nous voilà prêts, le ventre plein, et le cœur lourd de cette magnifique aventure qui s’achève car le taxi attend déjà au bout du jardin…

Day 13 - Galle


Unawatuna se situe à moins d’un quart d’heure de Galle, grosse ville sur la côte Ouest. Ancien port Hollandais, elle a conservé son fort, qui est devenu aujourd’hui un lieu de culture (beaucoup de galeries d’art, d’artisans, de restaurants etc.). Après le bain du matin et tels de vrai locaux, nous sautons littéralement dans le bus (ce fut surement une des entrées les plus périlleuses par la porte arrière du bus qui a à peine ralenti). Ce dernier est bondé et nous restons sur la dernière marche en nous cramponnant et espérant secrètement ne pas se faire éjecter au prochain virage. Notre premier stop consiste à découvrir la ville "nouvelle", dans le but de trouver un magasin d’épices dont Asoka nous avait parlé.
 En plein milieu de la route, nous rencontrons un papi incroyable qui dans un premier temps regarde notre plan afin de nous guider jusqu’à la boutique.Il finit par nous conseiller une autre échoppe pas bien loin et descend de son vélo. Nous le suivons au détour de rues que nous n’aurions jamais eu le temps de découvrir pour arriver enfin à ce petit stand d’épices à coté du marché couvert. Nous faisons le plein de curry, curcuma, poivre et autre poudre de noix de cajou pimentée. Le gentil papi (ça restera son pseudonyme car impossible de se rappeler de son nom) continue son petit tour, et se fait un plaisir de nous faire découvrir les stands du marché. Fruits, légumes, feuilles de bétel, le lieu est tout à fait authentique. Il nous raconte sa vie ici, dans sa jeunesse, lorsque tout cela ne coûtait rien, sa vie en Inde à Calcutta où il exerce son métier de professeur d’astronomie à l’université. Mais aussi celles de ces enfants et notamment de son fils parti travailler dans l’informatique aux Etats-Unis. Cet homme est passionnant et nous le suivons presque aveuglément dans les rues de la ville jusqu’à un grand supermarché de souvenirs.  Nous n’y trouvons pas notre bonheur, rien de très authentique pour le coup... Et je crois qu’il a juste compris, ou peut-être aussi qu’il devait simplement partir car depuis bien une heure il laissait sonner son portable dans sa poche… Et il s’en est allé comme ça, juste content d’avoir pu partager avec nous… et nous riches de cette rencontre inattendue.



Avec tout ça, il est presque midi, par paresse nous prenons un tuk-tuk jusqu’à l’entrée du fort. La plupart des commerces et restaurants sont ici tenus par des musulmans. Comme nous sommes vendredi, nous trouvons la ville déserte de 12h30 à 13h30, et aucune boutique ni restaurant ne fonctionnent. Seul un petit snack est ouvert: tant pis, cela fera l’affaire. Devant notre repas, nous regardons les centaines d’élèves en uniforme qui défilent devant la porte et accélérèrent le pas dès lors que la pluie se mit à tomber...


Les quelques gouttes ont  fini par se transformer en pluie diluvienne et nous courrons de galeries en galeries sous le parapluie, les jambes et les chaussures trempées… Une fois le shopping terminé, nous repassons par le phare, un petit coup d’œil sur la baie, on devine au loin la Jungle Beach de la veille sous les nuages, il commence à faire froid… Nous rentrons en tuk-tuk assez prématurément sans avoir pu vraiment profiter du fort. Tant pis ! Après une bonne douche, nous ressortons dîner et rencontrons par hasard un couple de français qui rentraient en France également le lendemain. Nous échangeons nos numéros et décidons de partager les frais pour du trajet en taxi pour l'aéroport. Nous nous quittons en se souhaitant de profiter de nos dernières 24h dans ce fabuleux pays…